Au Québec, il est beaucoup, beaucoup plus facile d'acheter une voiture que de conclure un abonnement de téléphone !
La preuve en est, arrivés le 17 janvier, nous avons, dès le lendemain, entrepris des recherches sur le site internet www.kijiji.ca (équivalent du site anibis.ch chez nous) pour trouver le véhicule correspondant à nos attentes.
Critère no 1, un GRAND VEHICULE, pour pouvoir y mettre nos sacs (2 grands et 2 petits), les cages des chiens (une grande et une petite) et la petite tribu au complet.
Critère no 2, un 4x4 (Canada = 4x4, surtout pour les trajets qu'on va faire et les endroits où l’on va devoir accéder). 3e critère, une marque américaine (petit caprice de Fred) et, le petit +, un crochet d'attelage pour la future caravane.
Failli oublier le critère le plus important, le budget. On s'est donné un maximum de 2'000 dollars pour la voiture.
On commence donc nos recherches, sélectionnons une dizaine de véhicule et on y va par élimination : trop éloigné d'où on se trouve, trop de kilomètres, trop de rouille, ne plaît pas, etc. Finalement, on s'arrête sur 3 voitures qui nous semblent bien. On téléphone au premier vendeur, rendez-vous prit pour le lendemain. Les deux téléphones suivants n'aboutissent pas. Tant pis...
Du coup, on profite de l'après-midi pour aller chez deux concessionnaires auto, le premier à quelques voitures, dont un gros Dodge qui nous plait bien. Malheureusement, il a quasiment 300'000 km au compteur et des zones de rouille sur la carrosserie. Le garagiste nous dit en recevoir une demain qui pourrait correspondre à nos critères (ce sera le même modèle que celui que nous irons visiter demain, avec plus de kilomètres et de la rouille). Le deuxième concessionnaire nous montre des voitures Européennes et manuelles, on passe sans hésiter. A ce stade, autant dire qu'on espère vraiment que la visite du lendemain sera la bonne, car on doit quitter Montréal dans deux jours et, pour l'instant toujours pas de moyen de transport.
Le lendemain, on prend un taxi direction Montréal Est, en banlieue, pour la visite de la voiture. On arrive chez un charmant petit couple, fraîchement retraités. Yves (le vendeur), a mis en vente sa voiture parce qu'ils en ont une deuxième et que, les deux étant à la retraite, une seule voiture est suffisante. Il nous montre la bête, un magnifique Ford Explorer rouge de 1999, superbement entretenu, bien grand, test anti-rouille effectués régulièrement (d'ailleurs, la carrosserie n'a pas un point de rouille), intérieur propre et soigné, 184'000 km au compteur, 4x4, crochet d'attelage, bref, 100% de nos critères. Cerise sur le gâteau, la transmission a été révisée (preuve à l'appui) et la batterie changée 6 mois auparavant. Prix du char : 2'000 dollars. On fait un petit tour sur route, on est aussitôt conquis !
Pas d'hésitation, on la prend ! Yves nous emmène alors à une banque pour que je puisse retirer assez pour le payer. Ensuite, on va à la SAAQ (pas la SAQ, là, c'est où on va pour acheter de l'alcool), ou, plus clairement, le service des automobiles du Québec, pour faire le changement de détenteur et prendre nos plaques rien qu'à nous:). Ça nous coûtera environ 250 dollars pour les démarches et payer les plaques jusqu'au mois d'août 2017 (renouvelable chaque année). Petite astuce, au Québec, il faut payer 10% de la valeur de la vente du véhicule. Si la voiture a moins de 10 ans, ils regardent l'Argus Canadien et, si la voiture vaut 10'000, et même si vous l'acheter 4'000, il faudra payer, en plus du prix d'achat, 1'000 de taxes (calculés sur les 10'000 et non les 4'000). Si elle a plus de 10 ans, c'est le prix de vente uniquement qui fait foi. Logiquement, on aurait du payer 200 dollars de taxes (sur les 2'000 qu'on a payé pour le véhicule), mais, Yves a dit à la dame de la SAAQ qu'il nous avait vendu la voiture 100 pièces (100 dollars), nos taxes sont donc passées de 200 dollars à 10 dollars, belle surprise et surtout, belle astuce:) Après ça, on file direct chez Desjardins (banque & assurance) pour assurer le véhicule, juste la RC (un côté) car pour un véhicule de 1999, ça ne vaut pas la peine de l'assurer en complète (deux côtés), 250 dollars aussi. Petit +, on souscrit, pour 90 dollars, à l'assurance dépannage, très précieuse pour nous car on va en faire des kilomètres et cette assurance enverra, en cas de problème, un dépanneur nous remorquer ou nous apporter une jerrican d'essence, peut importe l'endroit, même s'il doit se taper 200 kilomètres dans un coin paumé, sans surcoût ! Aline, après s'être renseignée sur internet, a vu qu'en étant trop honnête (surtout si on est touriste et pas résident temporaire ou permanent), on pouvait se faire refuser l'assurance. Du coup, on a dit qu'on faisait de la colocation avec des amis à Montréal, on a donné leur adresse et leur numéro de téléphone, et, la présence d'Yves aidant peut-être, c'est passé comme une lettre à la poste ! L'affaire dans le sac, ou presque, Yves nous ramène chez lui, je le paie et on repassera le lendemain, en taxi de nouveau, avec toutes nos valises et toute la tribu pour charger et prendre la direction de Tadoussac. En tout, ça nous aura pris 2 heures entre la visite et le retour chez Yves et 2'600 dollars (CHF 2'000.-) pour avoir un char prêt à avaler les routes du Canada, sans oublier la magnifique rencontre faite avec Yves et son amie Lise, des gens en or, bref, QUE DU BONHEUR :)
La preuve en est, arrivés le 17 janvier, nous avons, dès le lendemain, entrepris des recherches sur le site internet www.kijiji.ca (équivalent du site anibis.ch chez nous) pour trouver le véhicule correspondant à nos attentes.
Critère no 1, un GRAND VEHICULE, pour pouvoir y mettre nos sacs (2 grands et 2 petits), les cages des chiens (une grande et une petite) et la petite tribu au complet.
Critère no 2, un 4x4 (Canada = 4x4, surtout pour les trajets qu'on va faire et les endroits où l’on va devoir accéder). 3e critère, une marque américaine (petit caprice de Fred) et, le petit +, un crochet d'attelage pour la future caravane.
Failli oublier le critère le plus important, le budget. On s'est donné un maximum de 2'000 dollars pour la voiture.
On commence donc nos recherches, sélectionnons une dizaine de véhicule et on y va par élimination : trop éloigné d'où on se trouve, trop de kilomètres, trop de rouille, ne plaît pas, etc. Finalement, on s'arrête sur 3 voitures qui nous semblent bien. On téléphone au premier vendeur, rendez-vous prit pour le lendemain. Les deux téléphones suivants n'aboutissent pas. Tant pis...
Du coup, on profite de l'après-midi pour aller chez deux concessionnaires auto, le premier à quelques voitures, dont un gros Dodge qui nous plait bien. Malheureusement, il a quasiment 300'000 km au compteur et des zones de rouille sur la carrosserie. Le garagiste nous dit en recevoir une demain qui pourrait correspondre à nos critères (ce sera le même modèle que celui que nous irons visiter demain, avec plus de kilomètres et de la rouille). Le deuxième concessionnaire nous montre des voitures Européennes et manuelles, on passe sans hésiter. A ce stade, autant dire qu'on espère vraiment que la visite du lendemain sera la bonne, car on doit quitter Montréal dans deux jours et, pour l'instant toujours pas de moyen de transport.
Le lendemain, on prend un taxi direction Montréal Est, en banlieue, pour la visite de la voiture. On arrive chez un charmant petit couple, fraîchement retraités. Yves (le vendeur), a mis en vente sa voiture parce qu'ils en ont une deuxième et que, les deux étant à la retraite, une seule voiture est suffisante. Il nous montre la bête, un magnifique Ford Explorer rouge de 1999, superbement entretenu, bien grand, test anti-rouille effectués régulièrement (d'ailleurs, la carrosserie n'a pas un point de rouille), intérieur propre et soigné, 184'000 km au compteur, 4x4, crochet d'attelage, bref, 100% de nos critères. Cerise sur le gâteau, la transmission a été révisée (preuve à l'appui) et la batterie changée 6 mois auparavant. Prix du char : 2'000 dollars. On fait un petit tour sur route, on est aussitôt conquis !
Pas d'hésitation, on la prend ! Yves nous emmène alors à une banque pour que je puisse retirer assez pour le payer. Ensuite, on va à la SAAQ (pas la SAQ, là, c'est où on va pour acheter de l'alcool), ou, plus clairement, le service des automobiles du Québec, pour faire le changement de détenteur et prendre nos plaques rien qu'à nous:). Ça nous coûtera environ 250 dollars pour les démarches et payer les plaques jusqu'au mois d'août 2017 (renouvelable chaque année). Petite astuce, au Québec, il faut payer 10% de la valeur de la vente du véhicule. Si la voiture a moins de 10 ans, ils regardent l'Argus Canadien et, si la voiture vaut 10'000, et même si vous l'acheter 4'000, il faudra payer, en plus du prix d'achat, 1'000 de taxes (calculés sur les 10'000 et non les 4'000). Si elle a plus de 10 ans, c'est le prix de vente uniquement qui fait foi. Logiquement, on aurait du payer 200 dollars de taxes (sur les 2'000 qu'on a payé pour le véhicule), mais, Yves a dit à la dame de la SAAQ qu'il nous avait vendu la voiture 100 pièces (100 dollars), nos taxes sont donc passées de 200 dollars à 10 dollars, belle surprise et surtout, belle astuce:) Après ça, on file direct chez Desjardins (banque & assurance) pour assurer le véhicule, juste la RC (un côté) car pour un véhicule de 1999, ça ne vaut pas la peine de l'assurer en complète (deux côtés), 250 dollars aussi. Petit +, on souscrit, pour 90 dollars, à l'assurance dépannage, très précieuse pour nous car on va en faire des kilomètres et cette assurance enverra, en cas de problème, un dépanneur nous remorquer ou nous apporter une jerrican d'essence, peut importe l'endroit, même s'il doit se taper 200 kilomètres dans un coin paumé, sans surcoût ! Aline, après s'être renseignée sur internet, a vu qu'en étant trop honnête (surtout si on est touriste et pas résident temporaire ou permanent), on pouvait se faire refuser l'assurance. Du coup, on a dit qu'on faisait de la colocation avec des amis à Montréal, on a donné leur adresse et leur numéro de téléphone, et, la présence d'Yves aidant peut-être, c'est passé comme une lettre à la poste ! L'affaire dans le sac, ou presque, Yves nous ramène chez lui, je le paie et on repassera le lendemain, en taxi de nouveau, avec toutes nos valises et toute la tribu pour charger et prendre la direction de Tadoussac. En tout, ça nous aura pris 2 heures entre la visite et le retour chez Yves et 2'600 dollars (CHF 2'000.-) pour avoir un char prêt à avaler les routes du Canada, sans oublier la magnifique rencontre faite avec Yves et son amie Lise, des gens en or, bref, QUE DU BONHEUR :)